Aller au contenu principal

Voyageurs au Moyen âge

couverture du document
Veuillez vous connecter pour réserver
LivreDisponible
Villalba Ruiz de Toledo, F. Javier éditeur scientifique , Éditeur scientifique
Novoa Portela, Feliciano éditeur scientifique , Éditeur scientifique
Année de parution :
2007
1 vol. (235 p.) : ill. en noir et en coul., jaquette ill. en coul. : 31 cm
Du siècle au XVe siècle, l'Occident a d'abord vécu un long repli sur soi, consécutif aux invasions barbares puis à celles des Arabes, des Hongrois, des Vikings. L'héritage de l'esprit scientifique grec était perdu, remplacé par une vision théologique et symbolique du monde : aux mesures d'Aristarque de Samos (IIIe siècle av. J.-C.) sur la rotation de la terre et sa distance au soleil ; à celles de la rotondité terrestre, par Ératosthène (IIIe siècle av. J.-C.) ; aux Géographies de Strabon (Ie siècle) et de Ptolémée (IIe siècle) inspirant la science arabe mais ignorées de l'Occident, se substitua une représentation de la terre en forme de disque plat, symbole du Tabernacle, les trois parties du monde attribuées par la Bible aux trois fils de Noé étant divisées " en TO ", avec Jérusalem pour centre et le Paradis à l'Orient extrême. Jusqu'au XIVe siècle, des cartes attribuaient à l'Europe la forme d'une femme, à l'Afrique celle d'un homme (Opicinus, Avignon, 1338) ou inscrivaient le monde dans une mandorle christique (Hidgen, 1350). Les récits fabuleux des Voyages de John Mandeville (1357) - 250 manuscrits, en toutes langues, puis 90 éditions imprimées, de 1480 à 1600 !-renchérissaient sur ceux du Roman d'Alexandre ou sur la Lettre apocryphe du prêtre Jean (1165), mythique souverain d'un royaume situé en Abyssinie ou dans l'Inde évangélisée par saint Thomas, ajoutant à ces deux légendes celle du Vieillard de la Montagne, des tribus de Gog et Magog, et d'innombrables créatures monstrueuses. Pourtant, la curiosité de l'Occident, dès le XIIe siècle, ne va cesser de croître, au point de faire éclater, à l'aube de la Renaissance, les limites du monde clos. Mandeville lui-même donne de précises descriptions géographiques et vulgarise les théories savantes, énoncées un siècle plus tôt par l'Anglais John Holywood sur la rotondité de la terre. Christophe Colomb, qui connaissait les récits de Mandeville et de Marco Polo, en tirera argument pour explorer la fameuse route atlantique, déjà évoquée par Aristote et Strabon et dont Roger Bacon et Albert le Grand, au XIIe siècle, avaient repris la théorie
Disponibilité Cote Support Localisation Section
Disponible 940.1 NOV Livre Blain Médiathèque Le Puits au Chat Adulte