Théophile, étudiant en médecine et narrateur de cette histoire, vit maritalement avec Eugénie, une ouvrière. Pas question de la considérer comme une grisette ! Les jeunes gens suivent les idées saint-simoniennes qui rendent leur union aussi sacrée et respectable que s'ils étaient officiellement mariés. Théophile rencontre un jour un autre étudiant, Horace, originaire comme lui d'un milieu bourgeois de province. Les parents d'Horace ont sacrifié la dot de leur fille pour que leur fils puisse venir étudier à Paris. Théophile est tout de suite séduit par Horace. Pourtant, il se rend également immédiatement compte de ses défauts. Horace a des ambitions démesurées dans divers domaines, droit, littérature... Il pense que la gloire lui sera offerte sans qu'il ait besoin de faire le moindre effort. Il n'a pas vraiment de goût pour le travail. Théophile est également l'ami de Paul Arsène Masaccio, un brillant élève de Delacroix. Paul confie à Théophile qu'il doit renoncer à sa vocation de peintre, car il lui faut gagner rapidement de l'argent. En effet, ses deux soeurs se retrouvent seules après la mort de leur tante et il veut les faire venir auprès de lui. Cependant, Théophile découvre que le véritable dessein de Paul est de délivrer de l'emprise d'un amant violent, une jeune femme de son pays, Marthe, dont il est amoureux depuis longtemps...

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